Au premier jour d'automne, je me découvre en rupture de stock. Plus de blanc de titane et plus de vert cinabre. J'improvise avec ce que j'ai. La technique est nouvelle. Hasardeuse. Le résultat est provisoire autant qu'aléatoire. Je n'en suis après tout qu'à la troisième étape. J'ai l'impression bizarre d'avoir par pur hasard mêlé, entremêlé les couleurs et les gestes. Première journée d'après l'été. Naissance par la peinture d'une saison inconnue imprimant sur l'hiver un printemps sous la neige.
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