Il arrive que l'ampleur de la tâche me surprenne ! J'hésite entre la panique et l'angoisse, entre l'action et l'abandon. Comment s'y prendre quand tout est commencé mais que tout reste à faire ? Le tableau sur le chevalet demande mille minuscules retouches : un travail long et fastidieux. Aujourd'hui, non ! Je n'en ai pas envie ! Celui de gauche, en haut, je n'ignore pas où je veux le conduire, mais il sait mieux que moi où il veut m'emporter. Aujourd'hui, non ! Je ne suis pas d'humeur à le combattre ! Alors, j'hésite ! Quant aux autres tableaux, ils ont reçu gesso et peinture en sous-couches. Ils n'attendent qu'une seule chose : que je me lance ! Oui, bon, d'accord, mais ... par lequel je commence ? Ne faut-il pas plutôt travailler les glacis sur les petits formats ? Je manque cruellement et d'ordre et de méthode ! L'indécision me paralyse ! Je tétanise ! Ah ! Je sais ! J'ai trouvé. Je vais passer commande de mes nouveaux châssis, et commander aussi des pinceaux, des couleurs, des vernis. Ce noir d'ivoire ne couvre rien ! C'est du noir oxyde qu'il me faut ! Et du médium. Au fait, la mise en page du nouveau catalogue, quand est-ce que je m'y colle ?
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